J'ai l'amour usé des graffitis abandonnés
sur les murs de rues anonymes.
Quelques lettres dessinées à la va vite,
un espoir, un sentiment, une idée de l'amour.
Revivre, respirer, se réouvrir au monde alors...
que le cynisme avait un goût de quotidien.
Un accent d'un autre monde, une vie renversée,
Les rencontres sont toujours différentes et miroirs.
Moi sur le quai elle de l'autre côté, dans la gare.
Et puis le bonheur d'y croire, la passion habite.
Les espoirs fous, les envies d'ailleurs, les parfums de liberté.
Et puis un jour, comme un rayon de soleil
au coeur d'une tempête de vie, elle prononce.
Alors depuis j'écris dans l'eau mes pensées
Fluide et sans mémoire, « j'abandonne, c'est fini »
comme le dit la chanson de son black trombonne.
L'amour usé et sans envie.